Elever nos enfants avec bienveillance
Après la lecture de ce court ouvrage de Marshall B. Rosenberg, il m’est apparu indispensable de vous partager son contenu sous la forme de résumé. En effet, je pense à vous tous les parents en quête de solutions concrètes dans les situations difficiles rencontrées avec vos enfants. Et j’ai également bien conscience de la première difficulté majeure que nous rencontrons tous, le manque de temps.
Alors, sans plus attendre, voici l’essence du livre de Marshall B. Rosenberg . « Elever nos enfants avec bienveillance ».
Comment faire adhérer mon enfant ?
La découverte de l’opposition
Plusieurs mois ont passé. Notre enfant ne ressemble déjà plus à un bébé. Il a toujours besoin de ses parents et plus encore de sa maman. Il y a encore peu, il ressentait ne faire qu’un avec elle. De plus, son corps dispose d’une intelligence propre issue de millénaires d’évolution et il sait que le lien indéfectible qui le lie à ses parents est vital…
Et pourtant, il a été inévitablement poussé par toutes les cellules de son corps à grandir, découvrir, explorer avec tous ses sens. Cette force l’a littéralement soulevé quotidiennement et il s’est mis à marcher. Alors, depuis, son périmètre d’exploration s’est bien élargi et, s’il est confiance, il s’éloigne bien volontiers de ses chers parents protecteurs. Ces derniers se réjouissent de cette évolution même cette nouvelle protection à distance leur demande de déployer une énergie folle.
Et puis, bien plus rapidement qu’imaginé, les parents se retrouvent confrontés aux premières oppositions. Au début, cela se manifeste par le rejet de certains aliments, le refus d’un câlin ou d’un bisou ou encore le refus d’être changé ou de prendre son bain. Bref, vous l’aurez compris, ce ne sont que les prémices du fameux NON que nous allons entendre et devoir apprivoiser pendant de nombreux mois (voire années ). Surnommée en anglais “terrible two”, la crise des 2 ans s’étend en général de 18 mois à 3 ans environ.
Mon enfant ne m’écoute pas !
Vous répétez des demandes plusieurs fois, vous essayer de parler plus fort, vous haussez le ton et pour finir, vous vous fâchez… cela vous rappelle-t-il quelque-chose ?
Une astuce toute simple consiste à se mettre au niveau de l’enfant, à le toucher et à le regarder puis enfin seulement à énoncer sa demande sur un ton calme neutre et plutôt un peu moins fort que votre timbre de voix habituel.
Une seconde astuce. Parfois, on peut essayer le même préambule et enfin chuchoter.
Ne me croyez pas, expérimentez.